Le RYC : Objet

OBJET : Promotion et rayonnement international de Rocamadour, sanctuaire maritime ; constitution d’un fonds documentaire témoignant de l’histoire maritime liée au sanctuaire ; création d’évènements fraternels, solidaires et œcuméniques à caractère maritime.
Association loi 1901 - R.N.A : W463001051

Rocamadour et les marins


Le sanctuaire de Rocamadour raconté par l'abbé Ronan de Gouvello, vice-président du Rocamadour Yacht Club.





Sauvés des eaux...

Dans la chapelle de la vierge de nombreux ex-votos témoignent des miracles accomplis. Parmis les objets insolites, émouvants et parfois naïfs, on distingue des reproductions de navires. Plusieurs marins attestèrent avoir, au plus fort de la tempête et à l'instant du naufrage, imploré N.D. de Rocamadour. Soudainement les éléments s'apaisaient permettant aux hommes de reprendre la maîtrise du bateau. Revenus de leur périple en mer les rescapés se rendaient alors à pieds remercier la vierge et déposer un ex-voto en témoignage de leur gratitude.
Mais le prodige le plus spectaculaire fut, sans doute, celui de cet équipage qui, au moment de sombrer corps et biens, s'en remettait à la vierge de Rocamadour... et se retrouvait au petit matin avec son navire à des lieux du drame, sain et sauf... sur le rivage de... St Jacques de Compostelle!
Nous noterons encore que Jacques Cartier fut sauvé en mer grâce à l'intervention miraculeuse de la vierge noire. En remerciement de ce miracle la crypte de l'église St François d'Assise (Québec) est sous le vocable de N.D. de Rocamadour.

Remarques maritimes

Ces navigateurs, souvent originaires de villages maritimes et côtiers, connaissaient obligatoirement quelques saints patrons locaux invoqués pour les voyages en mer. Et pourtant ces hommes tournaient leur détresse vers une Notre Dame située en pleine terre, loin des océans! L'énigme reste encore entière à ce sujet...
(Source : http://www.france-secret.com - André Douzet)

À Rocamadour, la cloche sonne pour les marins sauvés en mer. Lire l'article de la Dépêche du 4 août 2014




Camaret sur Mer : la Chapelle Notre-Dame de Rocamadour

La  Chapelle actuelle a été construite de 1610 à 1683 en pierre jaune de Logonna. Grâce aux inscriptions encastrées sur la pierre en granit noir dans le mur à gauche de l'entrée, on constate qu'une précédente chapelle a été édifiée en 1527. On peut en effet y lire : "L'an 1527 fut fondé la chapelle Nre Dae Roc."
Divers documents attestent d’une présence bien plus ancienne d’une chapelle en 1373 et même en 1183 : date à laquelle fut fondée la chapelle en l’honneur de Notre Dame de Rocamadour. A son retourd’un pèlerinage à Rocamadour, l’Abbé de Daoulas y édifia cette chapelle afin de permettre aux pèlerins nordiques qui faisaient escale à Camaret sur le chemin de retour d’y trouver un abri.

Lire l'article sur les ex-voto marins mentionnant le guidon du RYC



ROC-AMADOUR À QUÉBEC

À la mi-février 1536, Jacques Cartier et ses compagnons ont invoqué la Vierge Marie sous l'appellation Notre-Dame de Roc-Amadour et fait un pèlerinage à son image placée sur un arbre à proximité de leur fort, afin d'obtenir par son intercession l'arrêt du scorbut qui décimait l'équipage.  Cartier rencontre les Amérindiens qui leurs expliquent les bienfaits de la tisane de cèdre blanc (l’anedda), ce qui permettra de guérir l’équipage.
Le sanctuaire Notre-Dame de Roc-Amadour immortalise le souvenir du premier pèlerinage marial au Canada et celui de l'intercession de Marie dans ce que Jacques Cartier a lui-même reconnu « Un véritable et évident miracle ».  


En 2008, sous l'impulsion du père Ronan de Gouvello, une délégation s'est rendue dans la paroisse de Roc-Amadour à Québec. A cette occasion, une maquette de la Grande Hermine, le bateau de Jacques Cartier, a emprunté une gabarre depuis Rocamadour puis traversé l'océan en bateau. 

Une grande aventure à lire ici